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les chairs gangrenées en sont ordinairement toutes pleines. Hauptman rapporte qu’un de ces Vers ayant été mis sur du papier après avoir été tiré d’une partie gangrenée, en produisit sur le champ cinquante autres, ainsi qu’on le remarqua par le microscope. Ambroise Paré, Chapitre 3. du XX. Livre, au Traité de la petite Vérole & de la Lèpre, parle d’un Ver vélu qui avoit deux yeux & deux cornes, avec une queue fourchue, lequel fut trouvé dans une apostume à la cuisse d’un jeune homme. Le fameux Jacques Guillemeau tira lui-même ce Ver, & le donna à Ambroise Paré, qui le conserva vivant plus d’un mois dans un vaisseau de verre, sans lui donner aucune nourriture. Voyez la figure ci-jointe, où