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inégale ; or c’est dans ces inégalités que les Vers sont retenus, nonobstant le mouvement continuel du sang qui entre dans le cœur & qui en sort.

Les Péricardiaires sont dans le péricarde, c’est-à-dire, dans la capsule ou boëte du cœur. Ils causent quelquefois des convulsions extraordinaires, dont les attaques durent peu, mais recommencent sans cesse ; ces convulsions sont accompagnées d’une pâleur effroyable de visage, d’un abbatement entier de tout le corps, de violentes douleurs d’estomac & de poitrine. Il se rencontre quelquefois de ces Malades infortunés, & le célébre Baglivi Médecin de Rome, m’a fait part là-dessus, d’une observation importante & curieuse que voici.

Un Cavaliere di 40. anni frego lati nel vivere, commincio à patire di dolori gagliardi di stomaco e di parti circonvicine doppo otto giorni li sopra. Giunse un stravagantissimo moto convulsivo, cioe ogni mezzo quarto d’ora era sorpresso da un momentaneo moto convulsivo per tutto il