miforme, qu’à cause qu’elle a comme la figure d’un Ver.
Les Rinaires qui s’engendrent dans la racine du nez, sont ainsi appellés du mot, qui en Grec, signifie narine. Borelli les appelle Nasicoles, c’est-à-dire, Habitans du nez[1].
Ils sortent quelquefois d’eux-mêmes par les narines, comme on l’a vu arriver en plusieurs occasions ; quelquefois ils demeurent engagés dans le fond du nez, & font tomber en fureur les Malades. Ceux qui ont lû Fernel, sçavent l’histoire de ce Soldat malade, qui[2] mourut le vingtiéme jour de sa maladie, après être devenu furieux, & dans le nez duquel on trouva deux Vers, vélus & cornus. Ambroise Paré nous a donné la figure de ces Vers[3], on la voit aussi dans Aldrovandus, en son Livre des Insectes ; mais pour épargner aux Lecteurs curieux la peine de l’y chercher, nous l’avons mise ici.