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Si vous travaillez avec tant de constance à l’avancement de la Médecine, c’est que vous ne goûtez pas de douceur plus grande que de contribuer au plus grand bien des Citoyens, en perfectionnant un Art qui ne tend qu’à le leur conserver. Si vous éloignez les imposteurs, ces gens sans aveu, qui, dans une Profession toute charitable, ne songent qu’à contenter leur avarice, c’est que vous souffrez avec douleur, que le Peuple, incapable de discerner par lui même la vérité, soit le jouet, ou, pour mieux dire, la victime du mensonge. Si vous