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me me l’a mandé d’Amsterdam M. Hartsoeker.

Au reste ce n’est pas la premiere fois qu’on a traité de monstres ces sortes de vers, & on void dans une Lettre de Guillaume Fabricius, rapportée en ce Livre, qu’à Payerne une femme ayant rendu un ver semblable, il courut aussitôt un bruit dans toute la Suisse, & dans toute la Bourgogne, qu’il étoit sorty un monstre épouventable du corps d’une femme. On parloit par tout de ce prétendu monstre, & on ne l’appelloit que le monstre de Payerne. Voilà comme les uns refusent de croire tout ce qui leur paroît extraordinaire, & comme les autres se plaisent à l’exagerer. Quand je fis sortir ce vers, j’en avois déjà fait sortir de semblables du corps de plusieurs malades, ainsi que je viens de l’observer ; mais ils m’étoient échapez par la negli-