choit tous les jours, & qui fut gueri par le même remede, qui luy fit rendre une quantité prodigieuse de vers.
Pour les enfans bien jeunes, on peut faire infuser dans l’eau de pourpier quatre scrupules de rheubarbe avec six grains de canelle, passer le tout à travers un linge, & dans la colature dissoudre une once de syrop de chicorée simple, & avant que l’enfant prenne ce breuvage, luy donner un lavement de lait, pour attirer les vers par le bas.
Faire infuser un gros & demi de rheubarbe dans un verre d’eau de pourpier, passer cela à travers un linge le lendemain matin, & le donner à boire à l’heure ordinaire du réveil ; réïtérer le breuvage deux fois par Semaines, jusqu’à ce que la corruption du corps soit évacuée ; on peut ajoûter à cette purgation, pour la rendre plus forte, une once de syrop de chicorée, composé de rheubarbe ; si c’est un enfant délicat, il suffira de demi once. Le suc de verveine est encore un bon remede[1].
- ↑ Monard. lib. 3. simpl. medicam. ex novo orbe delator. cap. de verbenâ.