où les nourritures succulentes peuvent donner lieu à des inflammations. Ce n’est que dans de telles occasions qu’on peut dire, que cet aliment est préferable à la viande : car de prétendre qu’il est par lui-même plus sain & plus nourrissant ; c’est une erreur insoutenable, & que l’experience dément : Ea Omnium est piscium caro, ut vel durior difficilè coquatur, & crassum succum generet, vel mollior & aquæ naturæ plurimum particeps, pituitosum succum maxima ex parte generet, quod præterquamquod omnium penè Scriptorum Authoritate confirmatur ; eorum præetereà experimento innotescit, qui cum piscibus vesci consueverunt, si vitam simul sedentariam degant, blennam perenni screat aut emunctione rejectant ; c’est ainsi que s’explique sur l’usage du poisson, un sçavant & illustre Auteur, qui fut l’ornement & la gloire d’une des plus célébres Facultez de Medecine[1].
L’Auteur du Traité des Dispenses,
- ↑ Anton. Merindol. Exercitat. octav.
Rasis, lib. 10. ad Almans. cap. 2.
Avicenn. Fen. 1. lib. 4. Tract. 2. cap. 8.
Villonovanus Consilio pro Carthusianis edito.
Savonarola, lib. de Febr. cap. 7. rubr. 3.
Cardan in lib. 2. Aph. 32.
Trincavel. Lect. 55 69 & 76. in 1. ad Glaucon.
Capivaccius, l. 6. Meth. cap. 28.
Saxonia, lib. 8. Pan. cap. 30.
Vide Ant. Merindol. exercitat. octav.