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prits animaux, & de chaleur naturelle, laissent l’estomach & les autres visceres dans une telle langueur, que lorsque le malade entre en convalescence, & qu’il commence à manger, à peine l’aliment peut-il se convertir en chyle, & le chyle en sang, & que mesme les sucs faute d’action ne se distribuent qu’imparfaitement aux differentes parties du corps, ce qui est cause que le bas-ventre ne peut plus rendre que des eaux & des cruditez.

Liebaud[1] dans ses Scholies sur Olier, explique de la mesme ma-

  1. In quibus ergo febribus magna sanguinis copia efluxerit, sive ineunte morbo, sive in vigore ac crisi ejusdem, tandem exacto jam morbo alvus humescit, cùm nimirum corpus restaurari incipit : Quoniam post magnas sanguinis vacuationes languet nativus calor. In refectionibus verò, sive procedente tempore assumpto alimento, cruditates fiunt nequeunte calore cibos superare, neque coctos succos digerere in habitum corporis, ac proindè plurimùm crudum atque humidum per intestina delabitur, & ventres dorsum humescunt. Joann Liebautius in Aphor. 27. sect. 4.