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roistre en cette occasion un grand zele pour le bon ordre, & il n’oublie rien pour faire connoistre quelle temerité c’est de vouloir affecter les justes ressentimens d’un Auteur plein de conscience, qui ne cherche à se défendre que pour défendre la vérité, & dont les paroles sont, non des emportemens, comme on les a qualifiées, & comme les Journalistes de Trevoux ont osé le faire depuis dans leurs Memoires, mais seulement des expressions fortes & vives d’un sage & pieux ressentiment[1]. M. Hecquet avant cela, fait plusieurs plaintes generales contre le Journaliste qui a donné l’extrait de la These sur la saignée ; il dit que ce Journaliste s’est toûjours declaré peu équitable & inofficieux envers ses Confreres : ce sont ses propres termes[2] ; Que les douceurs du Journaliste ne sont gueres que pour le merite étranger ; qu’il le releve ou le flate

  1. Memoires de Février 1708. art. 17.
  2. Préface.