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la transpiration n’est pas particuliere à l’homme, dit qu’il y a plusieurs choses qui transpirent[1], & cite là-dessus six exemples ; sçavoir, la glace, les œufs, le bois, les pierres, le marbre, & parmi tout cela les grenoüilles. La justesse de l’Auteur dans le choix de ces exemples est à remarquer : la glace, les œufs, les grenoüilles, le bois, les pierres, & le marbre.

L’autre article regarde un fait de pratique très-important. C’est qu’il est impossible de faire suer ceux en qui la substance du foye ou de la rate est schirreuse[2], ou, pour se servir des termes mesmes de l’Auteur, en qui le foye ou la rate est schirreuse. On dira là-dessus ingenûment, qu’on a vû suer abondamment plusieurs malades donc le foye estoit schirreux, & si schirreux, comme on l’a découvert après leur mort, qu’il estoit presque aussi dur que de la corne.

  1. Thes. sur la saignée art. 1. p. 8.
  2. Thes. sur la saignée art. 4. p. 54.