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stins. Ceux qui croyent sçavoir l’usage des intestins, diront que la longueur de ce canal n’est necessaire que pour donner le temps au chyle de se séparer des autres matieres, & de se porter ensuite dans les vaisseaux lactez pour la nourriture du corps ; mais que si-tost que ce suc nourricier qui est un suc doux, s’est séparé des autres, ce qui reste n’est plus alors qu’une matière irritante que la nature se haste de chasser, & qu’on n’est mesme que trop souvent obligé d’évacuer par des lavemens, pour guerir ou pour prévenir des maux fâcheux. Mais il faudroit, pour tenir ce langage, contrarier visiblement M. Hecquet, qui déclare que les superfluitez dont il s’agit, ne sont point capables de nuire par leur séjour, & qu’à le bien prendre, elles ne meritent pas le nom d’ordures.

La seconde raison, c’est que ces