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pris trop de nourriture, il y aura bien plus de sureté de s’en tenir à l’abstinence que d’en venir à la saignée, ni aux autres remedes, à moins que le mal trop pressant ne permette pas d’attendre. Voilà ce que dit M. Hofman ; mais l’examen à quoi cette methode assujettit, la rend trop penible, celle de M. Hecquet est bien plus aisée : la transpiration est-elle diminuée ? Ne vous embarassez point de la cause, saignez.

Cet Auteur, pour mieux recommander la saignée comme necessaire en toutes sortes de maladies, déclame contre les autres remedes generalement, & sur tout contre la purgation qu’il soûtient n’estre pas un secours fort utile dans la Medecine. Il en apporte deux raisons ; la première que voici, merite d’estre considerée. « On comprend aisément, dit-il, combien d’inconveniens