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deric Hofman[1], &c. Si jamais l’abstinence a lieu, dit ce dernier, c’est dans les maladies causées par le défaut de transpiration, & elles en viennent presque toutes, à la verité il y a plusieurs moyens de diminuer le volume du sang & des humeurs ; de ce nombre sont saignées, les purgations, &c. mais quoique ces secours soient efficaces pour cela, il est neanmoins bien important d’examiner d’où procede la superfluité retenuë : car si cette surabondance de sang & d’humeurs vient par exemple, de ce que le corps a

  1. Plura autem sunt quæ superfluum sanguinem congestosque humores demunt atque imminuunt, & hujus censûs sunt sanguinis missiones, evacuationes per alvum, &c. Quamvis autem hæc ipsa singularem præstare opem in minuendâ sanguinis quantitate non eamus inficias ; præstat tamen ipsum pespicere fontem, undè hæc noxia redundantia ortum habeat, & cùm deprehendimus ex immodico appetitu, ciboque copiosùs ingesto causam petendam esse, meliùs & longè tutiùs, præ omnibus aliis remediis, nisi periculum in morâ sit, & in instanti aliquid efficiendum, commendamus abstinentiam. Pag. 66.

    Frider. Hofm. Dissertat. de inædiâ magn. morb. remedio, p. 66.