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augmenter du double. Cependant la force des solides, & en particulier du cœur & des arteres, est bornée par la nature qui ne l’a faite que pour pouvoir pousser la valeur de vingt livres. Il faudra donc ou trouver le moyen de doubler aussi cette force, ou si cela est impossible, il faudra diminuer la moitié du sang, (M. Hecquet veut dire sans doute, diminuer le sang de la moitié,) & par là on se trouve pleinement convaincu de la nécessité de la saignée. »

On voit par ces paroles, que quand la transpiration est diminuée, l’humeur qui cesse de transpirer reste toute entiere, selon M. Hecquet, dans la masse du sang ; ce qui est un point d’autant plus digne de remarque, qu’il découvre l’erreur grossiere de tous les Medecins, qui prétendent que quand les matières transpirables trouvent quelque obstacle dans