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soin de remarquer après Valois, Rhodius, Baillou, & quelques autres Auteurs, & dont il dit qu’il avertit sérieusement les Medecins. Dans les maladies où le ressort du cœur ne souffre pas une extrême violence, comme dans les fiévres longues, par exemple, il ne s’affoiblit que peu à peu, & alors on remarque que le pouls après s’estre soûtenu quelque temps, commence enfin à baisser, quoique sans rien perdre de sa promptitude, qui au contraire augmente d’autant plus, qu’il est plus prés de sa fin, semblable en cela à une balle qui bondissant à plusieurs coups, précipite d’autant plus ses bonds, qu’il lui en reste moins à faire, ou à une corde tenduë, qui estant mise en action, fait d’abord des allées & des venuës assez distantes les unes des autres, & qui estant sur le point de s’arrester les fait plus promptes & plus serrées. Ces