Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/336

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tion qui se peut faire aisément sur la mercuriale, sur le chanvre & sur d’autres plantes. Que l’on considere avec soin les graines ou vesicules des vegetaux avant qu’elles ayent été renduës fecondes, on ne les verra remplies que d’une liqueur claire, & on n’y remarquera jamais ce corps opaque que l’on discerne dans les autres, lequel se dévelopant à mesure que la graine croît, laisse assez voir qu’il est le principe de la plante, ou plûtôt la plante même en abregé. Ajoûtons que lorsque les fleurs sont dans leur perfection, non seulement les extrémitez des pistiles se couvrent de la poussiere qui échappe des sommets, mais que si l’on ouvre les trompes des pistiles, on rencontre alors dans leurs cavitez jusques vers les graines ou vesicules seminaires, une grande quantité de cette poussiere. Il ne reste plus qu’à découvrir par où le petit globule, ou autrement la petite plante, peut entrer dans la graine