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ovaire, & dont l’ouverture est à l’extremité du pistile, puisque par son usage il paroît semblable aux trompes de la matrice ; & ce sont aussi les termes dont nous nous servirons en parlant de ces mêmes parties. Nous remarquerons donc, que comme dans les animaux on rencontre autant de trompes que d’ovaires, aussi dans les plantes on trouve presque toûjours autant de ces parties que nous y appellons Trompes, que de celles que nous y nommons Ovaires. A l’égard des fleurs, où les deux sexes sont réünis, le pistile est placé entre les étamines. Cette situation fait qu’il se couvre aisément de leur poussiere feconde, dont quelques grains s’insinuent dans la cavité de la trompe. Mais lorsque les parties mâles & les parties femelles, au lieu de se trouver ensemble, sont séparées en differens endroits d’un même pied, ou sur differens pieds d’une même espece, c’est par l’entremise du vent que les plantes conçoivent.