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bre de vaisseaux sanguins, qu’elles en paroissent charnues. Le sang qui coule dans ces vaisseaux, est non seulement broyé & divisé en passant entre les vesicules dont nous parlons, mais il y reçoit encore quelques parties subtiles de l’air qu’elles contiennent. Dans les oiseaux, outre ces sortes de poumons, on remarque des cavités membraneuses contenues dans la capacité du ventre, lesquelles renferment une grande quantité d’air destiné à d’autres usages. Dans les animaux amphibies, comme dans les Tortues, & dans les Grenouilles, les vésicules pulmonaires sont plus grandes à proportion que dans les animaux terrestres, & elles paroissent membraneuses ou parsemées de moins de vaisseaux sanguins. Les Poissons ont des poumons d’une structure merveilleuse ; c’est ce qu’on appelle les ouies ou les branchies. Comme ces animaux ne peuvent respirer d’autre air que celui qui est mêlé entre les parties de l’eau où ils vivent,