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necessaires à leur vie. Les corps vivans, soit animaux ou plantes, vivent, se nourrissent & croissent tous de la même maniere. Les uns & les autres sont des tissus de vaisseaux arrosés par des liqueurs, dont la fermentation continuelle entretient la vie : en un mot ils ont tous une même structure essentielle. Cette convenance, qui de l’aveu de tout le monde, paroît parfaite entre l’homme & les autres animaux, n’est pas moins entiere entre les animaux & les plantes. Les fibres des plantes sont de petits canaux qui conduisent chacun leurs liqueurs. Ces canaux ont en dedans des inégalitez qui font le même office que les valvules dans le corps des animaux ; c’est à dire qui soûtiennent les liqueurs, & en empêchent le reflux sur elles-mêmes. Un grand nombre de vesicules semblables aux glandes vesiculaires des animaux, & attachées les unes aux autres en maniere de chaîne, traversent les fibres dont nous parlons : ce