Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/283

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ses. Mais il ne s’aveugle point sur le mérite de ses Confreres, il voit qu’ils enseignent dans leurs Ecoles une science qui ne va qu’à nuire, il se croit obligé en conscience de s’opposer à cet abus, & de s’y opposer par des Theses publiques, afin de montrer que la verité n’est pas absolument bannie des Ecoles de Medecine de Paris, & qu’il s’y trouve encore des Genies capables d’en soûtenir la gloire. Il ne faut que l’écouter lui-mesme, pour voir combien ses vûës sont louables.

« Pour aider, dit-il[1], les jeunes Medecins à se déprendre de tous les Systemes incertains, parce qu’ils estoient établis sur des observations empruntées d’ailleurs, on a songé à leur donner des principes moins fautifs, parce qu’ils sont fondez sur la nature mesme du corps humain, ou des parties qui le composent. Dans cette vûë, on a tra-

  1. Préface.