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plus fades & les plus insipides, & ainsi de tous les autres alimens.

L’Auteur de la These, pour relever encore davantage le merite du fade, avertit que les alimens fades sont plus propres à donner de la force & de la vigueur ; il apporte l’exemple des pauvres de la campagne, qui, ne se nourrissant, dit-il, que de pitoyables alimens, que d’alimens plus capables d’amasser de la terre & de l’eau, que du sang, sont neanmoins plus forts & plus robustes que les autres ; ce qu’il appuye du témoignage de M. Baglivi[1]. Ceux qui auront quelque curiosité de voir ici un exemple de la fidelité de l’Auteur dans ses citations, peuvent consulter l’endroit de M. Baglivi, c’est au Livre de Fibrâ motrice, p. 77. de l’Edition de Rome, & p. 81. de celle de Lyon. M. Baglivi y dit, que les gens de la campagne sont forts & robustes, nonobstant leur mau-

  1. Voyez la These Latine.