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avec succès ; il ne s’ensuit pas, dira-t-on, qu’un usage aussi fréquent nous puisse convenir comme à eux. On peut lire là-dessus Simon Pauli, dans son Traité du Thé, où il dit, que le frequent usage du Thé n’est pas propre aux Europeans, comme aux Chinois ; & que la pluspart des Europeans, qui ont passé un certain âge, ne doivent pas sans de fortes raisons en boire beaucoup, parce que cette herbe est trop desséchante pour eux, & peut abreger leur vie ; mais nôtre Auteur est un bon garant du contraire.

On apprend encore de lui, que l’eau simple bûë en abondance, est admirable dans les maladies aiguës, & dans les maladies chroniques[1], pour calmer la bile en fureur. Les Disciples d’Hippocrate ont grand besoin de cet avis, pour ne pas se laisser aller à l’erreur de leur Maistre, qui

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