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fier les entrailles contre cette vermine, & pour en prévenir jusqu’aux germes, & en éteindre la race. La saignée en feroit-elle autant ? »

Au mot de vermineux, qu’on vient de lire, l’Auteur a eu soin de mettre une petite estoile qui renvoye au bas de la page, où il y a une note qui porte, que le Journaliste attribue la cause de presque toutes les maladies aux Vers, & prétend avoir des specifiques pour les tuer & les détruire. Ceux qui ont lû le Livre de la Generation des Vers dans le corps humain, trouveront la raillerie dont il s’agit, d’autant plus judicieuse, qu’elle preste au Journaliste sur la saignée & sur la cause des maladies, un sentiment qu’il combat lui-mesme en plusieurs endroits de son Livre ; & ils avoüeront qu’elle fait voir dans l’adversaire du Journaliste autant de solidité d’esprit, que la