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cheval qui n’en peut plus, & lui donner des coups d’éperon.


VIII.

Il seroit temps de passer à la These sur la boisson : mais comme la Réponse de l’Auteur est égayée par des plaisanteries ingenieuses, peut-estre ne sera-t-il pas mal-à propos d’en rapporter quelques-unes, quand ce ne seroit que pour délasser les Lecteurs. De plus, la plaisanterie est une matiere sur laquelle on ne sçauroit avoir trop de bons modeles. Ciceron n’a pas cru que ce sujet fust indigne de ses reflexions ; il prescrit, comme on sçait, diverses regles là-dessus dans ses Livres de Rhetorique, & accompagne de plusieurs sortes d’exemples les preceptes qu’il donne. Voici donc quelques-unes des plus jolies plaisanteries de nôtre Auteur, l’exposé de sa Réponse n’en sera que plus complet. D’ailleurs, il se plaint que les plaisanteries qu’on a fai-