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rable, qui degenerera quelquefois en fievre hectique. Quòd si imperitiâ tuâ, ægroti, adstantium, ad usum damnabilem Chinæchinæ, vel testaceorum deveneris, non benè priùs repurgato messenterio, ex febri levi efficies gravem continuam, longam, ad hecticam tendentem, & difficilè curabilem. M. Baglivi[1] estime si fort la purgation dans les fiévres, lorsque les premieres voyes sont embarrassées, qu’il ne croit pas que les fiévres mesenteriques se puissent guerir que par les purgatifs réïterez ; il dit mesme, que pour lui, quand il traite de ces sortes de fiévres, il ne fait pas difficulté de purger dans les jours critiques, purgationem instituo etiam ipso die critico[2]. Un celebre Medecin d’Angleterre rapporte que la fié-

  1. Georg. Bagliv. de Febribus malignis & messenter. p. 53. Edit. Lugduni. Purgationes frequenter præscribo, & totam dirigo indicationem in educendo per purgationes messenterico apparatu.
  2. Idem ibid. p. 52.