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le déclin de la maladie, qui est le temps de la coction. On dira peut-être qu’Hippocrate, qui estoit neanmoins bon Praticien, préferoit pour la purgation le commencement des maladies aiguës à leur déclin, ainsi qu’on l’a montré plus haut. Mais cela ne servira qu’à prouver combien on est redevable à nôtre Auteur, d’avoir bien voulu au milieu de tant de difficultez, montrer aux Medecins le chemin seur qu’ils doivent suivre.


VII.

L’autre article dont il reste à parler, regarde la purgation après l’accès des fiévres, & n’est pas d’une moindre consequence. Afin de l’entendre, il faut sçavoir quelle est la méthode des Praticiens dans la cure des fiévres intermittentes. On va l’exposer en peu de mots, & puis on rapportera le sentiment de M. Hecquet. On commencera par la