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niere M. Hecquet propose l’objection ; voici comment il y répond. « Quoi ! seroit-ce que les Medecins d’aujourd’hui seroient devenus semblables à ces Partisans outrez de l’acide, qui prétendent en voir par tout, & qui à la seule mention d’une maladie encore inconnuë se figurent un acide contre lequel ils auront à lutter ou à combattre ? Cependant cette idée de combat & de violence à exercer ne convient gueres à celle qu’on doit se faire d’un habile Medecin, puisque c’est par l’adresse plûtot que par la force qu’on guerit les maladies. »

Le raisonnement de M. Hecquet est démonstratif. L’idée de combat ne convient point avec celle qu’on doit se faire d’un habile Médecin, puisque c’est par l’adresse plutôt que par la force qu’on guerit les maladies ; donc un Medecin ne doit point com-