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rare en Grece, est si journalier en France ; & pourquoi il est ici permis au moindre Praticien de l’affronter, tandis qu’il estoit respectable à tous les Anciens. On attend, poursuit-il, de la charité du Journaliste, & de son zele pour le bien public, qu’il voudra bien-tost soulager nos impatiences.

Voilà un deffi que l’on fait ici au Journaliste : Mais le Journaliste ne s’aviseroit-il point de répondre, 1o. Que l’orgasme n’est point si rare en Grece, & que là comme ailleurs, il y a peu de maladies aiguës où il ne se presente. 2o. Qu’en cas qu’on prétendist qu’il y fust moins ordinaire qu’en France on ne pourroit le prétendre qu’en un sens qui ne seroit pas celui de l’Auteur ; c’est-à-dire, en supposant, soit avec vérité ou non, que les maladies aiguës y fussent moins frequentes. Car, s’il en faut croire