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consequent elle ne soit pas fortement adhérente. Il ne faut point risquer, ajoute-t-il, d’attendre une coction qui pourroit bien ne point arriver[1]. Et quelques lignes après[2] : Il est non seulement utile, mais mesme necessaire dans une maladie menaçante, dont les symptomes violens font craindre un événement funeste, de purger dès les premiers commencemens, & il n’y a point de Medecin prudent, continue-t-il, qui doive alors attendre une coction qui frustreroit peut-estre son attente. Le mal estant violent, on doit craindre qu’avant qu’il soit parvenu à son estat, il ne tuë le ma-

  1. Ejus verò concoctio haud quaquam est expectenda ut quæ propriè futura non est.
  2. Cæterum in ancipiti gravique morbo, cujus semper & symptomata sæva sunt, & minimè tutus exitus, statim per initia non utiliter solùm, sed & necessariò utendum medicamento. Neque prudentis sit Medici concoctionem expectare, quæ fortasse futura non est. Quum enim anceps is sit ac vehemens, semperque metus impendeat ne aut deterior evadat, aut laborantem ante statum jugulet, crudæ etiamnum materiæ nonnihil purgatione demendum ante concoctionem. Fernel. de Purg. cap. 12.