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decine qu’aux principes mesmes de M. Hecquet, qui avoüe en termes formels, que la purgation n’est point faite pour évacuer les ordures du bas-ventre, & qui, non content de cet aveu, ajoute : 1o. Que ces ordures sont de prétenduës, ordures dont on ne doit rien craindre : 2o. Qu’il n’y a nul risque à les laisser séjourner dans le bas-ventre : 3o. Que la nature ne les auroit pas fait passer par un si long canal[1], si elle avoit apprehendé quelque chose de leur séjour : 4o. Que le mal qu’on pourroit craindre de ces sortes de matieres, seroit qu’elles ne vinssent à s’insinuer dans le sang ; mais que la chose est impossible, vû qu’elles ne sont pas assez impures pour souiller le sang, & que d’ailleurs elles ne sçauroient passer à travers les intestins, que l’air & que l’esprit de vin, qui sont bien plus subtils ne peuvent penetrer : 6o. Qu’en-

  1. Thes. sur la saignée p. 12.