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tendre, dit-il, qu’à donner une libre issuë à la matiere transpirable. Ce dessein s’execute selon lui, en deux manieres, par rapport aux divers temps de la maladie : Si l’on est appellé dans le commencement, lorsqu’il ne s’agit que de frissons, on fait prendre au malade un bol sudorifique composé de quatre scrupules de theriaque, de seize grains de diaphoretique mineral, & de sept à huit grains de sel volatil armoniac. Peu d’heures aprés on lui donne une potion cordiale, & on lui fait boire quelques verres d’une simple décoction de gruau bien chaude. On entretient ainsi la sueur pendant trois ou quatre heures, & mesme au-delà, jusqu’à ce que les douleurs & les lassitudes soient entierement dissipées, ce qui marque une parfaite guerison. Pour achever la cure, on a recours à un cordial stomachique & à une poudre purgati-