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point un remede propre contre les acides, ne sçauroit par consequent estre un remede si souverain contre la transpiration diminuée, dont la cause, lui objecte-t-on, est autre qu’un acide qui épaissit le sang. Et si à présent il embrasse le parti contraire, en soûtenant que les maladies viennent quelquefois d’un acide qui coagule le sang, c’est qu’il veut montrer que les diuretiques ne conviennent point dans la transpiration diminuée, ce qu’il espere prouver facilement en representant que les diuretiques évacuant la serosité, ne peuvent qu’augmenter la coagulation, & par consequent estre plûtôt un obstacle, qu’un moyen à la transpiration qu’on veut rétablir. Le Journaliste avance encore, qu’il semble que les sudorifiques pourroient estre d’un grand secours dans les maladies qui viennent d’un défaut de transpiration ;