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V.

On a vû dans la These sur la saignée, que, selon M. Hecquet, la saignée est le seul remede qui puisse suppléer au défaut de la transpiration. Le Journaliste, dans l’Extrait de la These, a dit là-dessus, qu’on pourroit croire aussi que les diuretiques seroient quelquefois capables de suppléer à ce défaut, une bonne partie de l’humeur qui ne transpire pas, s’évacuant souvent par les urines, ainsi qu’on le voit en Hiver, où elles sont plus abondantes, quoiqu’alors on boive moins. M. Hecquet répond à cette difficulté d’une maniere qui ne laisse nulle réplique. « Les diuretiques les plus forts sont si lents, dit-il[1], qu’il leur faut souvent des jours entiers pour agir. A peine font-ils sortir quelque verre d’urine ; souvent mesme ils la suppriment entierement. Ainsi, continuë-

  1. Réponse au Journal, p. 192.