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« Ces sucs croupissans, dit-il[1], ont été déposez dans les intestins par le sang, & alors ce seront des matieres usées, vuides d’eprits, des testes mortes, enfin dépoüilléesde tout volatil, ou ce seront des restes d’aliments indigestes, d’un chyle aigri & gâté ; & en ce cas, ce seront des cruditez aussi peu capables d’insinuer du volatil ou des parties subtiles dans le sang. Car qui ne sçait que tout ce qui est crud ne fournit point de volatil dans la distillation ? Et quand « sa distillation, au moyen du feu en extorqueroit quelque atome, le Journaliste connoîtroit-il dans le bas-ventre quelque fourneau capable de lui rendre ce service, à moins qu’il ne compte sur ce feu de fumier que les

  1. Réponse au Journal, p. 176.