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libre. Ne pourroit-on point confirmer la reflexion de M. Baglivi, en disant, que c’est peut-estre pour cette raison, que les oiseaux ayant naturellement le corps dans cette situation, ne sont presque pas obligez de changer de posture pour dormir ?


IV.

M. Hecquet ayant avancé dans sa These sur la saignée, qu’il est peu necessaire d’évacuer les superfluitez du bas-ventre ; le Journaliste remarque, que cependant Hippocrate conseille de purger au commencement des maladies dans la fougue des humeurs : & il ajoûte, qu’on a cru jusqu’ici que c’estoit pour dérober au sang une matiere qui pourroit s’y mêler ; mais qu’il faut sans doute, ou qu’Hippocrate se soit trompé, ou qu’il ait eu d’autres vûës, s’il est vrai, comme le prétend M. Hecquet, que les faits renfer-