ra reçûë dans le principe des nerfs, continuera son trémoussement jusqu’aux parties les plus éloignées : y eut-il jamais rien de plus propre pour les filtrations, c’est-à-dire, pour conduire quelques liqueurs hors des vaisseaux ? »
Mais cela n’est rien en comparaison de ce que le mesme M. Hecquet dit sur cet article dans la These sur la boisson[1]. « Par solides, dit-il, il faut comprendre les vaisseaux dont la tissure des parties est composée, ce sont des tuyaux pleins de ressorts, qui se dilatent & se compriment continuellement. Ces vaisseaux de figure conique perdent de leur diamietre ou de leur capacité à mesure qu’ils s’éloignent de leur origine, sans perdre cependant de leur vertu de systole, qui les accompagne & les suit par tout. Ce sont donc comme autant d’aides & de substi-
- ↑ Thes. sur la boisson, art. 1. p. 6.