Esprit, à la Trinité, à Nôtre-Seigneur, à la sainte Vierge, aux Saints ; & il y a des Auteurs qui y signent froidement, vôtre tres-humble & tres-obeïssant serviteur : Il ne resteroit plus qu’à mettre la datte du jour & de charger le Saint à qui on écrit, de faire nos complimens aux autres Saints de Paradis. Il y a un certain Livre qu’on appelle le Bouquet Sacré, où est à la teste une Epître à Nôtre-Seigneur & à la sainte Vierge, dont l’adresse est en ces termes : Au Roy des Rois, Jesus Eternel, Fils de Dieu, Createur des Cieux & des Elemens, Gouverneur de l’Univers, Redempteur du Genre humain, &c. Et à tres-Haute & tres-Puissante Princesse Marie, Epouse du Pere Eternel, Mere du Fils tout-Puissant, Imperatrice des Anges, Reine des Cieux, Avocate des Pecheurs & brise-teste du Serpent
Page:Andry - Réflexions sur l’usage présent de la langue française.djvu/818
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/eb/Andry_-_R%C3%A9flexions_sur_l%E2%80%99usage_pr%C3%A9sent_de_la_langue_fran%C3%A7aise.djvu/page818-956px-Andry_-_R%C3%A9flexions_sur_l%E2%80%99usage_pr%C3%A9sent_de_la_langue_fran%C3%A7aise.djvu.jpg)