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de-là des pores de la peau, & s’arrêtent sur la superficie du corps. Ce seroit ici l’occasion de parler d’une maladie ordinaire aux Polonois, dans laquelle le sang sort par l’extrémité des cheveux ; mais nous ne le pourrions faire sans digression, & cette digression nous écarteroit.


Cheveux fourchus.

Ce sont des cheveux fendus par le bout, & dont les fentes qui sont au nombre de deux ou trois pourroient être séparées par une main legère & adroite, en autant de filets égaux, depuis le bas jusqu’en haut. Cette fourchure vient d’un suc âcre & corrosif, fourni par la masse du sang, & arrêté dans l’extrêmité du cheveu.

Le moyen de prévenir & de corriger cette difformité, c’est 1o. de raffraichir souvent avec des cizeaux, la pointe des cheveux ; 2o. de délayer dans de l’eau, un peu de fiel de bœuf, & de les laver avec cette eau ; 3o. de boire tous les jours, pendant quelques semaines, soit aux repas, soit hors des repas, de l’eau d’esquine, laquelle se prépare en mettant infuser à froid, dans