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horribles qui nuisent tout ensemble à leur esprit & à leur corps.

S’il m’étoit permis de venir ici à certans détails plus convenables dans la conversation que sur le papier, que d’exemple je rapporterois des funestes effets qu’éprouvent tous les jours un grand nombre d’enfans, par tant de terreurs & de craintes cruelles où on les expose si inconsidéremment.

Je me bornerai à conclure de tout ce que j’ai dit des nourrices, soit dans le cours de ce Livre, soit dans ce dernier article, qu’elles font aux enfans & par conséquent au genre humain, (ce que l’on ne considére pas) un tort considérable & pour le corps et pour l’esprit, & pour les mœurs, trois maux essentiels, difficiles à corriger, principalement les deux derniers, mais qu’un peu de vigilance de la part des peres & des meres, je veux dire un peu de soin de leur côté, à veiller tant sur les nourrices que sur les sévreuses et les gouvernantes ausquelles ils confient leurs enfans, pourroient aisément prévenir.


Fin du second Volume.