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prenant les nuits, un linge trempé de même urine.

Le troisiéme jour on applique sur la tête, un emplâtre fait avec deux gros de myrrhe en poudre, autant d’aloés aussi en poudre, & une suffisante quantité de poix & de térébenthine. On laisse cet emplâtre l’espace de trois jours, au bout desquels il se détache comme de lui-même, pour peu qu’on le tire, & il emporte avec lui, la peau de la tête ; cette peau se sépare d’autant plus aisément qu’elle est déjà presque toute rongée, & ne tient presque plus à rien. Quand l’emplâtre est enlevé, on lave la tête avec de l’urine de la personne malade, comme on a fait auparavant.


2o. Chute des Cheveux.

La chute des Cheveux, quand elle n’est pas causée par la roüille dont nous venons de parler, vient ordinairement de la trop grande largeur des cavités dans lesquelles ils sont plantés. C’est ce qui fait que la plûpart des vieillards sont chauves ; car à leur âge, les cavités qui emboëtent la racine des cheveux, aussi-bien que celle qui emboëtent les racines des dents, acquierent plus de diametre,