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de lavemens, on ne laisse pas le temps aux intestins, d’achever la séparation des sucs nourriciers d’avec les excrémenteux, & on entraîne ensemble les uns & les autres ; en sorte que dérobant au sang une grande quantité de ces sucs nourriciers que les intestins y envoyeroient par ses vaisseaux lactés, il faut nécessairement que cette défraudation, s’il m’est permis de me servir de ce terme, paroisse sur le visage, où se porte d’abord une portion considérable de ce qu’il y a de mieux travaillé dans le sang.


Les Gencives.

Après avoir parlé, comme je viens de faire, des parties du visage, les plus apparentes, il me reste, pour remplir mon plan, à parler de celles qui ne se présentent que lorsqu’on ouvre la bouche, telles que sont les gencives, les dents, & la langue : c’est par où je finirai cette Orthopédie.

Des gencives bien rouges, bien fermes, bien unies, ni trop épaisses, ni trop minces, & bien jointes contre les dents, sont d’une grande beauté, pourvû que le reste, je veux dire ce qui