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fumée du souphre[1], mais à l’égard du visage, il y auroit trop à craindre pour les yeux & pour la poitrine, sans parler des jouës & des lévres, dont le vermeil pâliroit ; car tout pâlit à la fumée de ce minéral, & il y a des gens qui, pour contrefaire les malades, se parfument le visage avec la fumée du souphre, comme d’autres pour le même dessein, se le parfument avec la fumée du Cumin[2].

5o. Teint blême, ou Pâles couleurs.

Le teint blême, autrement dit, Pâles couleurs, à quoi sont si sujettes les personnes du sexe, vient ordinairement ou d’Hémorrhoïdes internes, douloureuses, & tenduës, qui n’ont pas leur cours, ou de regles supprimées. Quand c’est de la première cause, il faut introduire dans le siége, le plus doucement & le plus avant qu’il se peut, du beur-

  1. Sulphur etiam vulgare in usum ducitur à nonnullis ad manus depurgandas à colorum illorum quibus communiter Λοφοχόμοι utuntur impuritate, excipiendo nimirùm, primò ejus incensi fumum manibus, posteà easdem sapone Veneto, fludiosè abluendo, id quod secreti loca habent multi. Math. Untzer. de mechan. usis sulphuris. p. 266.
  2. Journ. des Sçav. 17. Fév. 1710.