nuque, par le moyen d’une petite bande, & on le retire lorsqu’il a produit une suffisante évacuation, sauf à recommencer quelques jours après s’il le faut.
Quant à la seconde indication qui est de recourir aux astringens & aux fortifians, on la remplira en moüillant souvent la paupiere avec de l’eau de plantain & de fenoüil, dans lesquelles on aura éteint un fer chaud, tout rouge.
3o. La Chassie.
La chassie est une maladie où il découle sans cesse des paupieres, une humeur qui en rougit les bords, & les colle l’un contre l’autre. Lorsqu’on examine ce mal de près, on voit que c’est une traînée de petits ulceres superficiels & presque imperceptibles, rangés tout le long du bord de chaque paupiere tant en dedans qu’en dehors. Ces petits ulceres sont difficiles à guérir quand on n’y apporte pas promptement remede. Ce remede c’est d’appliquer souvent sur les paupieres, des linges trempés dans une décoction de graines de lin, & de fenoüil, de fleurs de pas d’âne, de feüilles de mauve & de guimauve, à quoi on ajoute un peu de sucre de Saturne. Voi-