sement de la paupiere supérieure, duquel nous venons de parler. Il laisse voir la paupiere toute pendante, & elle ressemble alors à ces portieres de vieux coches par terre, lorsqu’elles sont abbatues.
Le mal dont il s’agit, pourvû qu’il ne soit point l’effet de quelque blessure à la paupiere, vient pour l’ordinaire, d’un trop grand relâchement de cette paupiere, produit par une humidité surabondante qui l’abbreuve & qui lui ôte son mouvement & son ressort ; car quoiqu’on puisse la regarder comme immobile, en comparaison de l’autre, elle ne l’est pas absolument. Elle se meut en même tems que la supérieure ; toutes deux ont un même mouvement, un mouvement qui leur est commun ; j’entends, par exemple, que lorsque la supérieure se meut pour couvrir l’œil, ou pour le découvrir, l’inférieure en fait autant. A la vérité, le mouvement de celle-ci est moins sensible, mais il n’en est pas moins réel.
Pour s’en assurer, on n’a qu’à pincer avec le poulce & l’indice, la paupiere inférieure, pendant qu’on remue la supérieure, & l’on sera convaincu qu’elle se meut, & que son mouvement est le