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Il passe de-là aux Allemans, & dit que l’honneur & la gloire de l’Empire semblent particulièrement attachés à cette Nation ; Que la bonne foy regne chez elle, que les ruses & les tromperies y sont inconnuës ; mais ce qui diminue un peu de ces éloges, c’est qu’il ajoûte qu’il ne sçait si cette bonne foy & cette sincerité ne viennent point de ce que ces peuples tenant de la grossiereté de leur climat, ne sont pas assez subtils pour être capables de ruses, ou de ce que buvant beaucoup, comme ils font, l’excès du vin leur émousse l’esprit ; il avouë cependant, que tous ne boivent pas jusqu’à cet excès, il reconnoît qu’il y en a parmi eux, qui excellent admirablement dans les Arts, & que c’est à cette Nation qu’est duë la fabrique des canons & autres instrumens de guerre ; que c’est à elle que sont dûs les caracteres de l’imprimerie.

Il passe de-là aux Danois, aux