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louë la bravoure & plusieurs autres excellentes qualités. Il remarque qu’il n’y a point de peuple qui soit plus attaché à son Roy que le François, & point de Royaume où les Princes étrangers soient mieux reçus qu’en France lorsqu’ils sont malheureux, point de Royaume non plus, où le mérite étranger soit mieux reconnu lorsqu’il s’agit du choix de quelque Ministre ; sur quoi il cite le Cardinal Mazarin, auquel il donne les plus grands éloges. Il louë ensuite dans les François l’amour qu’ils ont pour les Sciences. Puis il vient aux Anglois, & déclame vivement contre cette Nation, par rapport au peu d’égard qu’elle a pour les Rois, au peu de respect qu’elle témoigne pour les Loix les plus inviolables, & à la liberté odieuse que chacun s’y donne de faire le Prophete. Il louë au reste les Anglois sur leur habileté dans la Navigation, en quoi il avouë qu’ils ont un mérite supérieur.