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Le second avis, est d’employer tous les soins possibles pour empêcher l’enfant d’être marqué de la petite vérole. M. Quillet recommande pour cela, de pratiquer tout ce que Scévole de Sainte-Marthe ordonne là-dessus dans sa Pédotrophie.

Il termine là son troisiéme Livre, en témoignant qu’il auroit dessein de donner quelque jour un Ouvrage sur l’union qu’il convient de faire de la beauté du corps avec celle de l’ame ; mais il dit qu’un Ouvrage de cette importance demande un autre siécle que celui où il écrit ; siécle, s’écrie-t-il, où la vertu est inconnue, où la pudeur est bannie, & où l’on ne trouve presque personne qui aime le bon & l’honnête[1]. Il attribue ce malheur à la guerre, & souhaite la paix, comme l’unique réméde à une telle dépravation.

  1. Quippe hodie virtutis amor studiumque pudoris
    Exulat, apparetque ullus vix cultor honesti.