Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/52

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

C’est par là que nôtre Auteur termine sa Pédotrophie : Il avertit qu’il l’a composée dans un endroit de Poitou, situé entre des côteaux couverts de rochers inaccessibles, dont l’agréable horreur donnoit à son esprit une fureur divine, où le Clain cause doucement, en serpentant au travers des Prairies, & dans le temps qu’Henry III. tenoit ses Sceptres des Royaumes de France & de Pologne, & rétablissoit le repos si desiré des Peuples.

Nôtre même Auteur souhaite ici au Prince une heureuse lignée & un fils capable de perpétuer son glorieux sang. Il souhaite en second, d’être choisi pour l’éducation d’un tel fils, en cas que le Ciel veuille bien l’accorder à Henry. Il souhaite enfin que la nourrice qui alaitera ce Royal nourrisson, pratique les préceptes contenus dans cette Pédotrophie, & qu’elle en mette si bien les vers dans sa mémoire, qu’elle les récite en le berçant.