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père, & qu’il me doive un jour recevoir dans le Ciel, j’aurai pour vous, lorsque j’y serai, toute la reconnoissance que je vous dois ; cependant afin que cet horrible mal ne me reprenne pas, dites-moi, je vous conjure, ce qu’il faut que je pratique pour m’en préserver à l’avenir : Que je serois heureux s’il étoit en mon pouvoir de passer mes jours avec vous dans l’état du mariage ! mais les Destins s’y opposent, il faut que j’entreprenne de nouveaux travaux. » A ces mots il se tut, & la Nymphe lui ayant répondu qu’elle s’estimoit infiniment heureuse d’avoir pû conserver la vie d’un homme si rare, lui enseigna les remedes suivans, que Scévole détaille ainsi.

Premierement, fait-il dire à la Nymphe, comme cette maladie procede d’une grande humidité, les choses qui ont de la chaleur, y conviennent pour dessécher le