Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/47

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

1o. Cette étrange maladie ne vient-elle point, dit-il, de ce qu’une pituite gluante remplissant trop le cerveau, & empêchant les esprits animaux de se distribuer, ces derniers font tous leurs efforts pour s’échapper des endroits où ils sont emprisonnés ; en sorte que les nerfs, dès leur origine, souffrent de violentes secousses pour se décharger de ce qui leur est nuisible. 2o. La même maladie ne vient-elle point aussi, de ce que la vapeur d’un venin froid, après s’être répandue dans toutes les parties du corps, arrive enfin insensiblement jusqu’au cerveau, qui tâche alors de s’en défendre ; mais de maniere que plus il est d’une substance déliée, & plus facilement cette vapeur le pénetre. Nous ne disons rien de ces deux raisons qui paroissent peu intelligibles.

Après ces réflexions, on remarque plusieurs grands personnages ont été attaqués du mal caduc ;